Actualités françaises et internationales - décembre 2011



Cela faisait trop longtemps que je n'avais pas consacré un billet à l'actualité française et internationale, non pas que rien ne m'y émeuve ou ne me choque, mais j'avais comme on dit, d'autres chats à fouetter et pas assez de temps à consacrer à la chose pour le faire correctement... De mon point de vue, il va sans dire :) Alors maintenant que je suis lancé, allons-y gaiement!

Affaire DSK encore et toujours : Le feuilleton franco-international le plus médiatique de l'année n'en finit pas de rebondir et d'accaparer l'actualité au fil des semaines à coup de nouvelles révélations choc, nouvelles affaires, nouvelles théories du complot revisitées ou polémique remise au goût du jour. Toujours est-il que complot ou pas, DSK a bel et bien été mis sur la touche et qu'il n'est pas prêt de revenir jouer avec les titulaires. Dommage car en cette période de crise aigüe et alarmante, nous aurions bien eu besoin d'un bon économiste, si ce n'est à la présidence mais à tout le moins à un poste clé.

La présidence, parlons-en. Heureusement qu'il reste Guéant et Baroin pour de temps en temps assurer un petit dérapage médiatique, sinon on s'ennuierait ferme. Sarkozy n'est pas encore officiellement candidat à sa succession sauf qu'il n'existe aucun autre candidat possible et que plus il attendra pour se déclarer, moins il y aura de chance qu'un éventuel outsider puisse faire campagne.

Ce qui nous amène au sujet de la présidentielle, où les candidatures se multiplient, du moins du centre à la gauche, et où du coup, le sujet préféré des français au comptoir porte sur l'hypothétique duel entre Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy. Qui si l'on porte un peu de crédit à ce que les gens veulent bien s'avouer en petit comité, pourrait ne pas tourner en faveur du Petit Nicolas, dont finalement sauf ses sponsors et ses obligés, plus personne ne veut. Du coup au bistrot, on fantasme sur ce à quoi pourrait bien ressembler la France Bleue-Marine.

Du côté de l'assemblée, les députés examinaient l'idée de pouvoir sanctionner les clients des prostituées. Sans aucun doute le thème le plus urgent à traiter en cette période de crise, parce que le nucléaire, par exemple, tout le monde s'en fout… Enfin à l'assemblée!

Du côté de chez Greenpeace en revanche et dans ma caboche également, la question du nucléaire n'est pas une affaire réglée. S'il ne faut pas critiquer l'Allemagne, voir faire comme elle sur la plupart des sujets, sur le nucléaire, il est hors de question de s'aligner et de fermer les portes de cet eldorado pour very happy few. Qu'on se le tienne pour dit, le risque nucléaire n'existe pas et ce n'est pas le "petit problème" à Fukushima ni l'intrusion de membres de Greenpeace au coeur de nos centrales, les doigts dans le nez, qui doit nous autoriser à penser le contraire. On nous le dit et on serait con de pas y croire : Le nucléaire, c'est sans danger.

La meilleure preuve d'ailleurs, c'est que l'urgence climatique n'en est pas une, comme en témoigne le peu d'empressement des délégations réunies à Durban pour adopter des engagements significatifs notamment en matière de réduction des gaza à effet de serre. On remerciera au passage la Chine, les États-Unis et la Russie pour leurs réels efforts et leur implication sur ces sujets.

Pendant ce temps-là, dans les hautes sphères de la finance, voir aux plus hautes fonctions étatiques, Standard 1 Poor's, Goldman Sachs et cie font toujours la pluie et le beau temps, sans assumer la moindre part de responsabilité dans le climat de crise que nous vivons et qu'ils contribuent à entretenir.

Parce que la crise, de vous à moi, c'est une vue de l'esprit. D'ailleurs l'Europe ne juge plus bon de donner à bouffer à ceux qui n'y parviennent pas par leurs propres moyens. Qu'ils crèvent la bouche ouverte, mais en silence s'il vous plait. L'affluence sans précédent aux restos du coeur en 2011, les nombreuses études qui pointent du doigt une part toujours plus importante de français qui travaillent et qui ne peuvent plus se chauffer en hiver, se soigner ou bouffer correctement, ce n'est pas grave. Le chômage non plus d'ailleurs. Merci docteur!

Heureusement, il y a quand même 2 vraies bonnes nouvelles dans l'actualité de ces dernières semaines, du moins suffisamment encourageantes pour donner un peu d'espoir à ceux qui ne luttent pas tous les jours pour survivre et qui peuvent s'offrir le luxe de se projeter dans l'avenir : Des chercheurs ont isolé et testé une molécule qui pourrait bloquer le développement des métastases et Liliane Bettencourt a décidé de léguer 497 millions d'euros de son assurance-vie à l'Institut Pasteur… et toutes ses collections aux musées nationaux.

Sinon à part ça et quelques autres pécadilles du genre, à mon avis, tout va bien… et comme dirait l'autre, "pourvu que ça dure!"

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