Présidentielle 2012, M-5, ça va cogner pour le meilleur et pour le pire!



Qui sera le meilleur en 2012? Qui deviendra Calife à la place du Calife? Dans 5 mois, les français iront aux urnes pour "choisir" leur nouveau président de la République : L'homme ou la femme "providentiel/le" qui pourra juguler les effets de la crise mondiale, sortir la France de l'ornière de la stagnation, relancer l'emploi et le pouvoir d'achat.

Une bien lourde tache qu'il serait totalement utopique d'imaginer réglée comme par un coup de baguette magique par l'un ou l'autre des candidats sitôt élu. La sortie de crise sera d'autant plus longue et difficile, qu'elle ne repose pas uniquement sur la politique et l'économie, mais bel et bien sur un nécessaire changement de mentalité des français.

Les français devront donc miser sur le bon cheval en 2012 et s'engager à ses côtés... au lieu de rester les bras croisés à attendre que cela tombe, comme ils ont l'habitude de le faire. Nous allons donc devoir apprendre ou plutôt réapprendre le patriotisme, dans sa version pacifique et économique.

Bref, ce n'est pas le président, quel qu'il soit, qui pourra changer à lui tout seul l'avenir des français. Si notre participation et nos efforts sont requis, le président devra aussi être bien entouré par une équipe COMPÉTENTE. Et c'est pour le moment le plus gros défaut des nombreux candidats, à commencer par l'actuel président, le Louis XIV de la Ve République, qui a voulu nous faire croire qu'il était omnipotent et dont la plupart des ministres manquent totalement d'envergure voir de compétence pour ne pas lui faire ombrage.

Point faible chez Marine Le Pen également , qu'on a grand peine à imaginer formant un gouvernement complet avec ses seuls cadres, qui à l'instar des écologistes, sont moins pertinents et légitimes sortis de leur domaine de prédilection.

Hollande et de Villepin s'en sortent mieux grâce à des seconds couteaux plus convaincants et mieux qualifiés, je pense notamment à Michel Sapin pour le candidat PS dont les idées sont souvent pertinentes, comme sa proposition de taxer différemment les très grandes entreprises et les petites PME qui payent actuellement et respectivement, 10% et 30% d'impôt, voir 0 impôt pour les 2 plus grandes entreprises françaises, ou encore, cette proposition de taxer plus sévèrement les CDDs qui génèrent plus de chômage que les CDIs.

Bref le prochain président et son équipe devront faire preuve de compétence, de discernement, de probité, d'exemplarité, d'abnégation, autant de qualités auxquelles nous ne sommes pas vraiment habitués. En gros, c'est pas gagné!

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