L'ÉLYSÉE EN 20 CHIFFRES (no comment)
15 000 bouteilles, issues des plus grands vignobles français, composent la cave à vins créée sous la présidence du général De Gaulle. Celle-ci est gérée par l'intendant et sa chef sommelière, Virginie Routis, qui goûte chaque vin avant qu'il soit servi. Quelques 250 000 euros annuels sont consacrés à l'achat de grands crus.
30 berceaux : c'est la capacité d'accueil de la crèche, un bâtiment indépendant sur trois niveaux avec cuisine, lingerie et bureau pour la directrice.
1500 à 2000 lettres et courriels sont traités chaque jour par le service courrier qui les classe par thématique et s'applique à y répondre.
320 pendules qu'un maître horloger aux gants blancs remonte tous les mardis matin, veille du Conseil des ministres.
259 500 000 euros : c'est ce qu'on coûté l'acquisition et les aménagements d'un Airbus A330 acheté par la présidence de la République en novembre 2010. La modernisation de cet ancien modèle inclut l'achat de deux moteurs neufs (23,4 millions d'euros), le remplacement de deux fours (75 000 euros), la motorisation de rideaux occultants (300 000 euros) et les frais d'études (694 000 euros).
251 000 euros ont servi, en 2010, à la décoration florale dont s'occupe Marianne Fuseau, chef fleuriste du Palais.
365 pièces constituent l'intérieur du palais de l'Élysée, dont 90 en sous-sol.
3 700 000 euros : c'est le budget consacré à l'achat de denrées alimentaires en 2010.
112 298 700 euros ont été alloués aux frais de fonctionnement de l'Élysée en 2011.
A titre de comparaison, celui de la chancellerie allemande est de 44 millions d'euros et celui de la maison royale britannique, de 34 millions d'euros.
11 179 mètres carrés : c'est la superficie construite de l'Élysée, dont 300 m² d'appartements privés au premier étage.
46 conseillers au cabinet formaient l'équipe de communication du président Sarkozy en 2010, soit deux fois moins qu'en 2008; ceci pour un budget de 1,4 millions d'euros.
36 années de présence pour Bernard Vaussion, entré comme simple cuisinier, en 1974, sous la présidence de Georges Pompidou. Devenu chef des cuisines en 2003, ce maître queux prépare, pour les multiples réceptions du palais, environ 80 000 plats différents par an et ce dans les 500 m² dédiés à sa fonction.
920 enfants ont été reçus pour l'arbre de Noël de l'Élysée en 2010 dont 596 étaient extérieurs aux familles du personnel. La location du théâtre Mogador, où a été présenté un spectacle cette année-là, a coûté
335 000 euros, soit une moyenne de 364 euros par enfant.
96 automobiles constituent le parc géré par le capitaine Chauvy, chef de garage de la présidence de la République. Il faut y ajouter 25 véhicules mis gracieusement à disposition par les constructeurs.
20 000 bulbes de jacinthes et de tulipes sont plantés chaque année à l'automne pour fleurir au printemps les 15 000 m² des jardins de l'Élysée.
100 espèces d'arbres ornent les jardins du Palais. Les plus vieux ont été plantés à l'époque de la duchesse Bathilde d'Orléans (1750-1822), tante de Louis-Philippe 1er (1773-1850), qui occupa les lieux peu avant la Révolution. Le plus gros est un platane de 5,20 m de circonférence de tronc.
896 employés, dont plus de 300 militaires, travaillent au palais. 60% du budget de l'Élysée leur est consacré, soit un peu plus de 67 millions d'euros.
2 000 meubles précieux et 200 tapisseries.
103 163 euros : c'est ce qu'ont coûté les polices d'assurance automobile de l'Élysée en 2010. Mais il n'y a eu, cette année-là, que 3 195 euros de remboursement concernant un seul sinistre alors qu'une cinquantaine d'accidents ont eu lieu.
721 objets ont disparu sur les 8 352 mis à disposition de la présidence par les services du Mobilier national.
C'est assez incroyable et aberrant de voir ce genre de chiffres quand on connaît les problèmes financiers du pays. Merci à toi de les mettre en lumière, ça fait prendre conscience d'un certain nombre de paradoxes et d'injustices. Les frais sont obligatoires, c'est certains, mais des notes aussi élevées (surtout visibles lorsque tu fais la comparaison avec l'Allemagne et l'Angleterre)sont révoltantes. On ne peut pas y faire grand chose hélas, excepté se poser des questions sur la fiabilité des gens qui nous gouvernent...
RépondreSupprimerMerci Chat-Pitre pour ton commentaire!
RépondreSupprimerEffectivement, la seule chose à faire, c'est de les mettre en lumière et d'en parler le plus possible. Les frais et dépenses somptuaires sont obligatoires, la France a un statut à tenir, mais effectivement un tel écart entre notre pays et le leader économique de la zone et la monarchie la plus en vue, ça donne à réfléchir!
Les sommes resteront énormes et difficilement compréhensibles pour quelqu'un qui galère pour ramener un smic chez lui, mais il est cependant possible de moins gaspiller. Trop souvent les marchés publics sont biaisés, les appels d'offre bidonnés et l'on paye au prix fort, ce que l'on pourrait avoir au meilleur prix.
Être le fournisseur officiel de l'Élysée est une suffisamment bonne carte de visite pour ne pas tondre en plus le contribuable.
On verra si Hollande améliore les choses!